
MPB a rencontré : Charlie Phillips, photographe de la faune marine
Publié le 2 février 2022 par MPB
Charlie Phillips, photographe de la faune, photographie les dauphins en Écosse depuis plus de 25 ans. Au cours des dix dernières années. Il a travaillé en tant qu'officier de terrain pour Adopt a Dolphin au sein de la Whale and Dolphin Conservation uk.whales.org (WDC) - la principale organisation caritative internationale dédiée à la protection des baleines et des dauphins. En 2015, Charlie a publié son livre de photos acclamé intitulé "On a Rising Tide", une célébration photographique des dauphins à bec court britanniques. Cette semaine, nous avons recueilli les impressions de Charlie sur ses expériences, l'importance de l'équipement adéquat pour lui, et ses conseils pour ceux qui souhaitent devenir des pros dans le domaine.
Toutes les photos proviennent de : WDC, uk.whales.org / Charlie Phillips
MPB : Peux-tu nous parler de ton expérience en photographie et de ton parcours ?
CP : Je suis photographe professionnel de la faune depuis plus de 25 ans, consacrant la majeure partie de ma vie professionnelle à l'étude, à la réalisation de films et à la photographie des dauphins à bec court résidents dans le Moray Firth, en Écosse. Pendant plus d'une décennie, j'ai fait des images de haute qualité et des observations comportementales à la WDC. Tu peux même adopter un dauphin sauvage écossais !

MPB : Quelle importance a ton équipement pour toi ?
CP : Je choisis mon équipement avec soin, car je suis partiellement handicapé, incapable d'utiliser mon bras droit. Ainsi, tirer le meilleur parti de tout équipement photo, et de moi-même, peut être une question d'essais et d'erreurs. Parfois, en tant que photographe, tu dois acheter du matériel pour des missions spécifiques ou des projets à long terme. Et, dans le passé, j'avais besoin d'une longue focale. Comme j'utilisais déjà du matériel Canon, j'ai cherché un objectif Canon EF 600mm f/4 L IS USM d'occasion. Ils peuvent être difficiles à trouver, et par chance, MPB en avait un bien entretenu en stock. Bien qu'il fût d'occasion, c'était toujours un gros investissement. Mais je n'aurais pas dû m'inquiéter, l'objectif avait été entièrement vérifié par l'équipe de MPB et il est arrivé en excellent état à mon studio ici dans les Highlands, la société a été d'une grande aide. Il faut du temps pour s'habituer à travailler avec ces gros et lourds téléobjectifs super, ce n'est pas facile. Mais, heureusement, j'avais utilisé un Canon EF 400mm f/2.8 L IS USM pendant longtemps, qui a un volume et un poids similaires à celui du 600mm avec lesquels jongler. Associé à un boîtier de la série Canon EOS 1D, c'est un ensemble assez imposant.

MPB : Quel est ton équipement principal maintenant ?
CP : De nos jours, j'ai un équipement beaucoup plus léger, moins lourd, sous la forme du remarquable boîtier sans miroir Canon EOS R5. Associé à un adaptateur d'objectif Canon EF-EOS R, me permettant d'utiliser un objectif qui mérite de passer à l'histoire comme l'un des tout meilleurs objectifs fabriqués par n'importe quelle entreprise, le Canon EF 100-400mm f/4.5-5.6 L IS II USM. Quelle fantastique prouesse technologique ! Si tu commences à prendre la photographie animalière au sérieux et que tu recherches un téléobjectif zoom de premier ordre, alors ne cherche pas plus loin. Il fonctionne même magnifiquement avec des multiplicateurs.

MPB : Peux-tu nous parler de tes images ?
CP : Ces photos de dauphins proviennent de mon stock professionnel. Tous ces dauphins ont été photographiés avec un objectif Canon EF 600mm IS que j'ai acheté chez MPB il y a une décennie. Cet objectif appartient maintenant à un de mes amis, qui l'apprécie tout autant que moi. Mes paramètres habituels pour ces dauphins en mouvement rapide sont le mode manuel, une vitesse d'obturation de 1/1600, une ouverture de f/6.3 et une sensibilité ISO automatique. Je prends généralement mes photos au format RAW.

MPB : Avoir la chance de capturer des dauphins dans la nature doit être passionnant. Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent suivre tes traces ?
CP : Mon conseil pour se lancer dans la photographie animalière, ou dans n'importe quelle autre branche de la photographie, c'est de faire tes devoirs. Étudie non seulement les sujets que tu veux photographier, mais apprends aussi tous les détails de ton équipement photo sur le bout des doigts. Sache ce que font les interrupteurs et les boutons les yeux fermés. Parfois, tu peux travailler dans des conditions exiguës et sombres, et il peut être salvateur de pouvoir changer les réglages et ajuster les choses sans bouger et risquer de faire fuir le sujet.
Achète ce que tu peux te permettre au départ et améliore-toi quand tu le peux. Avant même de t'en rendre compte, tu pourrais utiliser un appareil photo et/ou un objectif qui rendent les images plus claires et plus nettes que jamais, et que tu prendras plaisir à utiliser.
N'aie pas peur de demander des conseils. Nous, les photographes, sommes généralement prêts à aider, tout comme les entreprises auprès desquelles nous achetons notre matériel photo, comme MPB. Vous êtes leurs futurs clients, et ils seront plus qu'heureux de vous aider, car de nombreux employés de ces entreprises sont eux-mêmes des photographes et des techniciens expérimentés. Enfin, mais non des moindres : pratique, pratique, pratique.

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