Test : Sony FE 200-600mm f/5.6-6.3 G OSS pour la faune

La photographe et vidéographe animalière Rachel Sarah s'est rendue dans le Parc National Kruger, en Afrique du Sud. Avec elle, l'appareil hybride plein format Sony A7 IV et le Sony FE 200-600mm f/5.6-6.3 G OSS. Lis l’article pour en savoir plus sur ce qu'elle en a pensé et découvre vite ses images. Rachel nous raconte :

Sujets

Alors que je m’amusais avec les réglages de mon appareil photo dans un véhicule de safari, je me demandais quels animaux j’allais bien pouvoir croiser au cours des prochains jours. Tout ce que j’esperais, c’était de pouvoir les capturer aussi bien que je le souhaitais. 

C’est pour l’organisateur de voyages Flash Pack que je suis partie en Afrique du Sud. J’ai passé quelques jours dans le Parc National Kruger où j’espérais apercevoir le fameux “Big five” au grand complet : lion, léopard, rhinocéros, éléphant et buffle.

Matériel photographique

MPB m’a prêté un Sony FE 200-600mm f/5.6-6.3 G OSS, qui est resté monté sur mon Sony A7 IV, prêt à prendre des photos et à filmer. Je l’ai utilisé conjointement à mon matériel vidéo grand-angle constitué d’un Sony A7S III et d’un Sony FE 24-105mm f/4 G OSS, et à mon matériel photo angle large constitué d'un Sony A7R IV et d’un Canon EF 24-70mm f/2.8 L USM. Cela faisait beaucoup de matériel à gérer, mais j’étais vraiment ravie, car je savais que c’était ce qu’il me fallait pour mener à bien ce projet.

Autofocus

J’ai aussi pu tester le système de suivi des yeux des animaux avec certains des animaux les plus visibles, qui n’étaient pas cachés derrière plusieurs couches de branches. J’ai constaté qu’il se verrouillait facilement et rapidement sur leurs yeux. Ce dispositif est très utile pour effectuer des prises de vue rapides, et alterner entre photo et vidéo, plan large et plan serré. Sans l’autofocus, je pense que j’aurais eu du mal à prendre ces images suffisamment rapidement.

Prise en main

Comme un certain nombre d'animaux se cachaient derrière les buissons et les arbres, j’ai été contrainte de passer en mode de mise au point manuelle. Bien entendu, le 200-600 mm est volumineux et assez lourd. Mais je l'ai trouvé suffisamment léger pour le manier sans trépied, sans monopode ni même sans devoir le poser sur le bord du véhicule. Au bout de quelques heures, j’ai commencé à fatiguer, mais compte tenu de la taille de cet objectif, j'ai été agréablement surprise.

Qualité d'image

J'ai été frappée par le caractère onirique du 200-600 mm qui est comparable à celui du 70-200 mm f/2.8, mon objectif préféré en termes de qualité. Il permettait vraiment de faire ressortir le sujet dans le cadre, même en optant pour une composition beaucoup plus large

Nous avons fini par apercevoir un lion qui dormait sous une chaleur de 37°C, à côté d'une girafe qu'il venait de tuer. Étant donné qu'il était loin de la route, il était difficilement visible. Mais en prenant l’objectif et en le réglant sur 600 mm, je suis parvenue à voir son ventre bouger au rythme de ses respirations, à le voir donner des coups de patte nonchalamment, un œil ouvert, regardant dans ma direction.

Portée

Puis environ une heure plus tard, la « photo de lion classique », même si ce n’est pas moi qui l’ai prise ! Mardie Cohen, une invitée du voyage, était assise à côté de moi pendant ces safaris. Je partageais mes appareils photo avec elle. C’est bien son lion qui vole la vedette.

J’ai photographié Mardie pendant qu’elle prenait le lion en photo. Ici, on se rend vraiment compte de l’utilité du long téléobjectif, en particulier quand les animaux sauvages sont un peu trop éloignés pour les autres objectifs. 

En quittant le Parc National, j’étais plutôt satisfaite d’avoir pu croiser trois des cinq animaux que j’espérais voir. Je cherche déjà un moyen de revenir dans un endroit comme celui-ci. La prochaine fois, je tournerai peut-être un documentaire animalier, avec cet objectif, évidemment, pour tester ses capacités vidéo. Et peut-être qu’un jour, qui sait, je verrai les cinq animaux à la fois.

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